ET SI C’ÉTAIT LE MOMENT ?

Je suis là devant mon écran, et avant de l’ouvrir pour écrire je me disais en boucle : « Vas-y, tu as des choses à raconter, ces voyages, ces expériences, ces révélations intérieures, tu dois les partager, ça peut sûrement servir à d’autres ».

Alors me voilà, poussée par mon entourage, ma voix intérieure, et mon envie forte de transmettre, à écrire ce premier article.

J’ai beaucoup de sujets à aborder, tous sont connectés les uns aux autres. Car pour moi, quand on parle de voyage, on parle de plaisir, quand on parle plaisir, on pense au bien-être. On évoque le lâcher prise, l’instant présent, et la connexion à la vie. La connexion à la vie et à soi-même, par la découverte du monde, c’est puissant. Et ce sont tous ces sujets que j’ai envie d’aborder.

Alors bien-sûr on évoquera des aspects pratiques du voyage, sur l’organisation et la préparation, mais même ces sujets sont finalement aussi connectés au bien-être. Car si on veut être bien préparé et organisé en voyage, c’est pour profiter et prendre du plaisir au final. On verra comment oser laisser place à la légèreté, même dans ces étapes post-voyage.

On ne va pas faire de psychologie, juste développer des aspects qui favorisent la libération des envies, et le goût du voyage authentique. L’idée est de sortir autant que possible du cercle des “quinze jours de congés d’été annuels” durant lesquels on arrive pas vraiment à décompresser. Vous connaissez ? La première semaine, encore trop la tête dans le boulot, et la deuxième semaine malgré nous, on commence déjà à penser à la reprise.

Vous vous demandez peut-être qui je suis, moi, pour aborder ces sujets ?

Je m’appelle Alexandra, j’ai 35 ans et j’étais Cadre dans la distribution pendant 14 ans. J’ai travaillé 9 à 10h par jour, et j’ai connu la pression liée à la stratégie d’une entreprise qui compte plus de 8000 collaborateurs. En tant que manager d’équipe, je devais gérer une forme de stress quotidien. Pas forcément désagréable en soi, j’avoue avoir adoré mon métier, mais dans le fond, bien que souvent positive, cette pression était bel et bien présente.

Le temps passe, les années avec, et même si les périodes de congés étaient toujours le moment d’évasion, comme vu plus haut, ça n’était plus suffisant. Je sentais ma vie m’échapper, et mes rêves avec. Les journées étaient chouettes, car rythmées et bien remplies, mais elles se ressemblaient en fin de compte. Non, je ne voulais pas que chaque journée des 330 de l’année (si on extrait les congés) se ressemblent tant ! J’avais l’envie profonde de découvrir et de m’enrichir, et le besoin de m’étonner. Ah l’étonnement ! On en reparlera, et à un autre stade, l’émerveillement !

J’adorais mes collègues ! Mais je n’étais ni « étonnée » ni « émerveillée » de les retrouver chaque matin, au mieux j’étais contente 😉

Et si je prenais le temps de prendre le temps ?

Et puis j’ai lu un article qui citait Bronnie Ware, et qui évoquait les plus grands regrets de la majorité des gens avant de mourir :

« J’aurais aimé avoir le courage de vivre comme je voulais, et pas de vivre la vie qu’on attendait de moi ».

Aïe ça pique ! Mais c’est le regret le plus commun à tous. On regarde en arrière et on fait le point sur le nombre de fois où depuis l’enfance, on a fait les choses pour les autres. Non petit on ne voulait pas faire de judo, non on ne voulait pas faire des études en médecine, non on ne voulait pas de ce boulot pourtant super bien payé. Mais allons faire comprendre, à nous les premiers, que s’occuper de chiens de traineaux en Finlande est notre destinée !

La vie passe et on oublie ses rêves, ou du moins on les met de coté, et quand on y pense, on est triste car frustré. Aaaaaah…. Frustré, j’aime pas ce mot, personne n’aime ce mot. C’est pourtant souvent ce que nous sommes… Bonne nouvelle ce n’est pas une fatalité, et ce n’est pas irréversible, sauf pour ceux interrogés à la question sur les regrets … Alors on fait quoi ? Moi j’ai choisi.

En 2016, à 32 ans, j’ai décidé de quitter mon job de Cadre dans une bonne boîte (pourtant bien payé), de rendre mon appartement, de me séparer de quasi tout le contenu, et de prendre un billet aller simple pour Sao Paulo au Brésil.

Au plaisir de vous raconter la suite dans un prochain article 😉

N’hésitez pas à commenter, et à partager vos propres expériences.

Alexandra dans le métro

“Quand tu as plus de sacs que de bras pour porter”

livres sur la table

“À Sao Paulo, écriture de l'itinéraire pour la suite.”

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C’EST QUAND LE “BON MOMENT”?